Dominique A redevient volontiers Dominique Ané quand il adopte le format livre au nombre de sept à ce jour versus dix-huit albums. Ces mots écrits ont-ils la même portée, la même force que ceux qu’ils décident de chanter ? Où se cache dans ses livres la puissance et la malice qu’il convoque sur scène ? Quels liens entretient-il entre chansons, poésie, essai et roman ? Ses mots ont-ils des destinations différentes ? Est-ce que « Si seulement nous avions/Le courage des oiseaux/Qui chantent dans le vent glacé » est un classique de la langue française ?
Les mots lui vont bien, la musique lui est essentielle, Dominique A a une place unique dans ces deux terrains de jeux qu’il réussit à faire durer en les renouvelant sans cesse, comme un joueur d’échec inépuisé.